Rencontre EE32 - Lundi 1er Février à L'Isle-Jourdain

Publié le par Comité Europe-Ecologie du Gers

Tract lisle jourdain
 

lundi 1er février, à 20 h 30, salle des mariages de la mairie de L'Isle Jourdain .
Catherine Grèze, députée européenne, avec les candidats d'Europe Ecologie

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"Pour un rééquilibrage territorial"

  

Pour cette nouvelle rencontre locale, le comité gersois d'Europe Ecologie avait retenu le thème de l' " Aménagement équilibré du territoire ", volet important du programme régional que le rassemblement écologiste entend mettre en place en Midi-Pyrénées en mars prochain.


En ouvrant la soirée, Fatma Adda, tête de la liste du Gers, rappela les grands principes du projet global de société conçu pour ces élections : d'abord anticiper, face aux enjeux d'évolution de la France, ensuite réorienter, avec des emplois durables non-délocalisables, et enfin, gouverner autrement, avec des pratiques de concertation, de transparence et d'évaluation.


Elle présenta les 8 autres candidats de la liste gersoise, en soulignant la diversité des compétences et la répartition géographique des candidats.

 


Premier à intervenir, Antoine Maurice , élu municipal à Toulouse et vice-président de la communauté urbaine du Grand Toulouse, développa deux sujets majeurs :

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    • les outils de planification
    • l'offre de logement,
    • notoirement insuffisante, nécessitera une politique forte ( primes majorées pour les constructions proches des gares ? ). : le schéma régional (SRADDT), sans moyens contraignants, et le schéma d'organisation (SCOT du Grand Toulouse), à améliorer en matière de densification des constructions, et de rapprochement des zones d'emplois; il en ressort le besoin d'une politique harmonisée, marquée par le souci de préserver le foncier (dans le cadre de la re-localisation de l'agriculture – cf schémas des zones agricoles protégées - ) ; l'exemple du projet de futur parc des expositions toulousain à Cornebarrieu est aberrant ;

 

Ce fût ensuite Catherine Grèze, députée européenne, et en fin de liste Europe Ecologie 31, qui aborda la question des relations entre les travaux du Parlement européen et les actions conduites par les conseils régionaux : déclinaisons en droit national de 80 % des directives votées, avec l'exemple des politiques des transports ( liaisons Toulouse-Chefs lieux de région, sans vision volontariste en faveur du ferroviaire ), l'insuffisante utilisation des fonds européens, l'implication dans les actions contre le réchauffement climatique ( nécessaire anticipation de l' " après-pétrole ", imposant une réduction de 30% des rejets de CO²), …

 

Le débat avec la salle permit d'aborder les questions :

  • des fermes photovoltaïques au sol : positionnement de la liste E.E. favorable , sauf sur terres agricoles productives , étant précisé que les superficies des toitures seraient globalement suffisantes pour couvrir nos besoins ;
  • le lien entre " Les Verts ", parti politique, et le " Rassemblement Europe Ecologie ", groupement de citoyens : il traduit la volonté d'un projet commun positif, fondé sur une prise de conscience citoyenne ; le vécu professionnel et associatif des candidats consolide leur implication ;
  • le développement de l'agriculture bio : les écologistes entendent changer le rapport de force, amplifier l'éducation à l'environnement, soutenir les filières locales et les circuits courts (avec exigence de qualité) , compte-tenu des marges de la grande distribution sur les produits bio,...;
  • le besoin d'un établissement public foncier régional (EPFR), après l'échec de la première tentative, pour mener une véritable politique rationnelle de l'utilisation de l'espace ;
  • l'énergie nucléaire et la maîtrise de ses déchets : il est rappelé les conditions d'extraction de l'uranium au Niger, cette ressource étant, elle aussi, limitée ; l'exemple est donné des " routes positives " que les Hollandais réalisent (le revêtement capte la chaleur, qui peut être restituée dans l'habitat proche ) ;
  • les grandes infrastructures : la LGV Bordeaux-Toulouse et la RN 124 Auch-Toulouse; l'interrogation porte sur les financements demandés au collectivités, tant pour le ferroviaire que pour les routes nationales; s'agissant de la RN 124, sa mise à 2 x 2 voies est trop avancée pour l'abandonner ( ouvrages d'art réalisés ), mais déjà certains élus craignent qu'elle augmente l'attractivité de la couronne toulousaine (notamment de l'hyper-centre commercial envisagé à Plaisance du Touch, porté par des " fortunes familiales ", et fortement contesté localement).
  • la question de la ressource en eau: nécessaire protection des zones de captage, interconnexion avec le système Neste …;
  • la nécessaire révision des critères sociaux d'attribution des logements isolés .
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Publié dans EELV Gers

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